Master Informatique de Paris 6 - spécialité Imagerie (IMA)
Page provisoire
2006 - 2007
Attention : ouverture de cette spécialité à la rentrée 2006 sous réserve de l'acceptation du dossier par le ministère.
Présentée par la mention informatique, cette spécialité fait appel à des enseignants d'autres mentions (SDI en particulier), d'Ecoles d'ingénieurs (ENST, ENSTA), ainsi qu'à des chercheurs de laboratoires rattachés à Paris 6 (à la Pitié-Salpêtrière par exemple). En particulier, le parcours « Imagerie du vivant (biologique et médicale) » constitue une formation originale et attractive, faisant intervenir non seulement des enseignants-chercheurs en traitement d'images, mais aussi des chercheurs en imagerie médicale, imagerie biologique, neurosciences, etc., ainsi que des médecins et praticiens hospitaliers.
L'aspect fédérateur de la spécialité conduit à recruter les étudiants issus de diverses licences, ce qui imposera de gérer l'hétérogénéité, tout en mettant en avant les bénéfices de la complémentarité. Ainsi le recrutement se fera dans les mentions informatique, mathématiques-informatique, électronique de la licence de l'UPMC.
Le recrutement demandera un minimum de bases mathématiques aux étudiants
d'informatique et d'électronique, un minimum d'informatique aux étudiants
de mathématiques et d'électronique (programmation). Ces bases sont
généralement acquises dans les licences d'informatique, de mathématiques-
informatique (aussi bien dans le parcours Mathématiques et Informatique que
dans le parcours Statistique et Informatique à l'UPMC). Pour les étudiants
de licence d'électronique, il est recommandé d'avoir suivi les UEs d'outils
mathématiques et de programmation (en C en particulier).
Organisation générale
La première année (M1) est un tronc commun offrant une importante
mutualisation d'enseignements avec d'autres spécialités de la mention
informatique. Elle introduit les bases du traitement du signal, du
traitement des images et de la reconnaissance des formes.
Une UE du M1 visera à compléter les formations des étudiants selon leur
origine. Elle comportera des rappels de probabilités et de statistiques
pour les informaticiens et des compléments de programmation pour les
électroniciens et les mathématiciens.
La seconde année (M2) est plus spécialisée et comporte trois parcours :
Le M1 s'appuie sur des cours existant en informatique et en SDI dans une moindre mesure. Il propose également une introduction au traitement du signal, au traitement des images, à la reconnaissance des formes, et complète la formation des étudiants selon leur origine. Enfin, un projet permettra de mettre en pratique les connaissances acquises. Des parcours- types du M1 sont décrits dans la partie II (présentation de la première année) de ce dossier. Il faut noter en particulier que le premier semestre peut conduire à différents choix de spécialités. Par exemple, des ensembles d'UEs du premier semestre conduisent naturellement à la spécialité IMA mais aussi IAD ou STL par exemple.
Les UEs proposées au S1 comportent : SIGNAL (6 ECTS), ALGAV (6 ECTS), RFIDEC (6 ECTS), Mathématiques pour l'Ingénieur (UE de SDI, 3ECTS), Mise à niveau en programmation (3 ECTS). Suivant l'origine des étudiants, ils pourront être dispensés de l'une de ces deux dernières UEs, qui sera alors remplacée par un projet. De plus, une UE de 6 ECTS est à choisir parmi IL, MOG et ELECINFO.
Les UEs proposées au S2 comprennent : Formation des images (UE de SDI, 3
ECTS), Introduction au traitement des images (UE de SDI, 3 ECTS), AGM (6
ECTS), LANGUE (6 ECTS), Projet (6 ECTS), et 6 ECTS au choix parmi MQIA
(IAD), Signaux aléatoires (SDI), Connaissance de l'entreprise (SDI).
En M2 les cours proposés présentent les outils mathématiques de l'image, les modèles, et leur utilisation dans des traitements allant du bas niveau au haut niveau. Ainsi, des méthodes de filtrage, de segmentation, de reconnaissance des formes dans les images, d'analyse de scènes, d'interprétation d'images seront développées. Elles correspondent à la pratique quotidienne du traiteur d'images mais aussi à des connaissances avancées (modèles déformables géométriques et implicites, analyse multi- échelles, fusion d'informations.) permettant de traiter des problèmes nouveaux et de déboucher sur des profils de recherche. Les aspects de vision, de représentation et manipulation d'objets tridimensionnels son également abordés, ainsi que la synthèse d'images. Cette formation peut être complétée par des cours sur les interfaces homme-machine, des applications multimédia, des réseaux et de la compression. Un domaine d'application est privilégié, celui de l'imagerie biologique et de l'imagerie médicale et un parcours lui est consacré, regroupant des enseignements allant de l'acquisition de ce type d'images à leur interprétation en vue de l'aide au diagnostic, à la planification chirurgicale, au suivi longitudinal, etc.
Si chaque parcours a ses spécificités, chacun laisse également la place à
plusieurs UEs libres, qui peuvent être choisies en particulier dans
d'autres parcours, permettant ainsi des ouvertures et des interactions
entre des étudiants de différents parcours.
Parcours « Traitement Avancé des IMages » (TAIM)
Les débouchés visés pour ce parcours comportent :
Parcours « IMagerie Industrielle » (IMI)
Le parcours IMI fait partie de la spécialité « Signaux, Systèmes, Images et Robotique » de la mention « Sciences de l'ingénieur ».
Site du parcours.
Parcours « IMagerie du Vivant» (IMV)
Ce parcours, à vocation fortement pluridisciplinaire, apporte une formation en imagerie biologique et en imagerie médicale, allant de l'acquisition, des méthodes de traitement et d'interprétation, aux applications. Il s'agit d'une formation originale en informatique, n'ayant pas réellement d'équivalent jusqu'à présent en Ile de France.
Les débouchés visés pour ce parcours concernent l'industrie de l'imagerie
biomédicale (constructeurs de systèmes d'acquisition), le service en
ingénierie de la santé, la recherche.
Spécificités de la spécialité pour l'année 2006-2007