Spécialité Imagerie 1. Présentation de la spécialité ================================ Cette spécialité est née de la volonté de l'université de fédérer les enseignements dans le domaine du traitement des images, au carrefour de plusieurs disciplines. Elle permet également de renforcer l'articulation dans ce domaine entre l'enseignement et les laboratoires de recherche. Elle regroupe des enseignements actuellement dispersés dans plusieurs mentions et spécialités, afin de donner une vraie visibilité à l'imagerie à Paris 6. Elle répond à une forte demande de la part des étudiants, pour qui l'imagerie constitue un domaine attirant de l'informatique. Les formations en imagerie dans les universités parisiennes sont peu nombreuses et envisagent le domaine avec une perspective différente de celle qui est proposée ici. Par exemple le master de Paris 5 - Cachan (MVA) aborde les aspects mathématiques de l'image et très peu ses aspects informatiques. D'autres se focalisent sur la synthèse d'images, ou encore sur des domaines d'applications (télédétection, systèmes d'information géographique, imagerie médicale...). Présentée par la mention informatique, cette spécialité fait appel à des enseignants d'autres mentions (SDI en particulier), d'Ecoles d'ingénieurs (ENST, ENSTA), ainsi qu'à des chercheurs de laboratoires rattachés à Paris 6 (à la Pitié-Salpétrière par exemple). La première année (M1) est un tronc commun comportant d'importants recouvrements avec d'autres spécialités de la mention informatique, permettant ainsi des changements d'orientation. Elle introduit les bases du traitement du signal, du traitement des images et de la reconnaissance des formes. La seconde année (M2) est plus spécialisée et comporte deux parcours (parcours avancé en traitement des images, imagerie industrielle et infographie) dans la proposition actuelle. Un troisième parcours est envisagé d'ici deux ans. Les débouchés visés pour le parcours avancé en image comportent : - Sociétés utilisatrices (contrôle de qualité, simulation, communication, presse, publicité, muséologie, gestion de patrimoines) - Recherche en traitement d'images (avec des applications médicales, biologiques, physiques, en télédétection, en vidéo et multimédia...) - Recherche en laboratoire universitaire - R&D en industrie - Ingénieur de recherche Les débouchés visés pour le parcours en imagerie industrielle et infographie comportent : - Sociétés de service et ingénierie (fabricants de logiciels liés au traitement d'images, programmation images de synthèse, ingénieur hospitalier) - Spécialistes en images de synthèse (applications graphiques liées au multimédia, jeux vidéo conception/développement d'applications multimédia, mondes virtuels) - Production Vidéo (stations de télévision, montage, mixage, trucage, postproduction TV, réalisation documentaire, effets spéciaux dans le cinéma) - Sociétés utilisatrices (contrôle de qualité, simulation, communication, presse, publicité, muséologie, gestion de patrimoines) 2. Public de la spécialité ========================== L'aspect fédérateur de la spécialité conduit à recruter les étudiants issus de diverses licences, ce qui imposera de gérer l'hétérogénéité, tout en mettant en avant les bénéfices de la complémentarité. Ainsi le recrutement se fera dans les licences d'informatiques, de mathématiques et informatique, d'électronique. ? Faut-il citer ici des licences de Paris 6 particulières ? Une première estimation des flux d'étudiants selon leur origine serait : informatique : 20 à 25 mathématiques (ou math info ?) : 5 à 10 électronique : 20 à 25 autres : 2 à 5 Le recrutement demandera un minimum de bases mathématiques aux étudiants d'informatique et d'électronique, un minimum d'informatique aux étudiants de mathématiques et d'électronique (programmation). Ainsi, dès la dernière année de licence, un certain nombre d'UE à suivre devront être conseillées aux étudiants candidats selon leur profil. De plus, une UE du M1 visera à compléter les formations des étudiants selon leur origine. 3. Organisation de la spécialité ================================ Le M1 s'appuie sur des cours existant en informatique, en SDI dans une moindre mesure, propose une introduction au traitement du signal, au traitement des images, à la reconnaissance des formes, complète la formation des étudiants selon leur origine (création d'une UE pour cela), et comporte une partie pratique. S1 : - 4 UE obligatoires (24 ECTS) : SIGNAL, ALGAV, RFID, cours de probabilités et statistiques ou de programmation (suivant l'origine des étudiants) - 1 UE au choix (6 ECTS) parmi : IL, MOG, ELECINFO S2 : - 3 UE obligatoires (18 ECTS) : Introduction au traitement d'images (SDI), AGM, LANGUE - projet obligatoire (6 ECTS) - 1 UE au choix (6 ECTS) parmi : Formation des images (SDI), RIW NB: Le cours de remise à niveau "proba et stat" existe sous une forme proche de ce que l'on recherche à l'ENST. En revanche il n'existe pas de cours de remise à niveau en informatique de niveau M1 actuellement. Il faut donc envisager de le créer. Trouver un enseignant pour assurer ce cours ne devrait pas être très difficile. Projet de programme du M2 de la spécialité Imagerie sous la mention Informatique Notations : VX : vague X de Semestre Pour l'instant, deux parcours sont envisagés, avec le projet de création d'un troisième en Imagerie Biomédicale d'ici deux ans. Parcours 1 : Traitement des Images ********************************** Parcours plutôt Recherche Semestre 3 : 30 ECTS -------------------- Modules obligatoires : 24 ECTS * TDI (IAD) (V1) : 3 ECTS * Vision Algorithmique (MPRI) : 6 ECTS * Colorimétrie (SDI) (V?) : 3 ECTS * Réseaux, bases de données et compression d'images (SDI) (V?) : 3 ECTS * AIV (V2) : 3 ECTS * Cours de représentations discrètes et morpho math (à créer) (V?) : 3ECTS Modules optionnels : 9 ECTS libres (Biomed, synthèse d'images, cours d'autres spécialités de la mention informatique...) NB : cela nécessite de revoir la programmation de TDI et AIV si l'on veut garder la compatibilité avec IAD. Semestre 4 : 12 ECTS + 18 ECTS de stage --------------------------------------- *Groupe de recherche (A créer) : 6 ECTS *6 ECTS libres (IHM, cours d'autres spécialités, cours de MVA...) Fonctionnement de l'UE "groupe de recherche" : c'est une étude bibliographie sur un sujet, qui a lieu au S4, avec synthèse et comparaison entre les méthodes explorées par les différents étudiants du groupe. Parcours 2 : Imagerie et Infographie industrielle ************************************************** Parcours plutôt Professionnel Semestre 3 : 30 ECTS -------------------- Modules obligatoires : 24 ECTS * TDI (IAD) (V1) : 3 ECTS * Colorimétrie (SDI) (V?) : 3 ECTS * Réseaux, bases de données et compression d'images (SDI) (V?) : 3 ECTS * Projet1 (à créer) (V2?) : 6 ECTS * Conférences1 (à créer) : 6ECTS * Multimédia (SDI) (V?) : 3 ECTS * Insertion professionnelle : 3ECTS Modules optionnels : 3 ECTS libres (AIV, Biomed, Vision algo?) Semestre 4 : 12 ECTS + 18 ECTS de stage --------------------------------------- Modules obligatoires : 9 ECTS * Projet 2 (à créer) : 3 ECTS * IHM (IAD) : 3 ECTS * Conférences2 (à créer) : 3 ECTS Modules optionnels : 3 ECTS libres Fonctionnement de l'UE "Conférences" : il y a en tout 9 ECTS (S3+S4) prévus pour les conférences. Cela fait 21 séances pour lesquelles on doit trouver des intervenants. Les intervenants peuvent être des industriels, mais aussi des chercheurs. Pour la validation de cette UE (décomposée en deux), on impose une présence aux étudiants à chaque conférence, et un travail de synthèse en fin de S3 et S4. Cela ferait donc 6 ECTS validés au S3 (travail de synthèse + pondération par la présence) et 3 ECTS validés pour le S4 (travail de synthèse, qui devrait être moins volumineux, fait en binôme par exemple + pondération par la présence). ? Est-ce que cette forme de validation est acceptable ? Fonctionnement des projets : c'est un projet long sur 6 ECTS qui a lieu au S3. Il devra porter sur une problématique précise en traitement d'images, avec mise en oeuvre pratique. 4. Liste de UE ============== Récapitulatif de toutes les UE mentionnées ci-dessus (à faire)